Les dossiers que nous suivons : Relations Arménie – Azerbaïdjan; Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie ; Relation Géorgie – UE / US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes ; Droits de l’homme au sud-Caucase ; Diverses politiques extérieures Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.
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Le 10 mai les MAE azerbaïdjanais et arménien, Djeyhoun Bayramov et Ararat Mirzoyan, se sont rencontré à Almaty au Kazakhstan, une rencontre confirmée dès le 6 mai, et qui donné lieu à un communiqué de presse similaire. A cette occasion, le MAE azerbaïdjanais a annoncé que la délimitation était presque terminée dans le secteur de Qazakh.
Alors que le 19 avril dernier, un accord frontalier était conclu entre les deux pays qui permettait le retour de 4 villages occupés par l’Arménie depuis les années 90 sous souveraineté azerbaïdjanaise, et que Nikol Pachinian publiait sur les médias sociaux une photo de la première borne sur le tronçon Tavoush – Qazax, le ministère de la Justice arménien a dû justifier cette décision controversée dans le pays en ces termes : «[…] la cession d’une partie quelconque du territoire souverain de l’Arménie à un autre État est hors de question en aucune circonstance. Concernant l’obligation de procéder à tout changement sur le territoire de l’Arménie uniquement par référendum […] Le processus en cours n’est pas lié au changement de territoire, mais à la reproduction et à l’emplacement de la frontière nationale. […] la Déclaration d’Alma-Ata de 1991 et l’Accord de Minsk sont les traités internationaux qui servent de base pour déterminer la frontière de l’Arménie. […] D’après les cartes légalement reconnues durant l’existence de l’URSS, y compris les cartes approuvées par les commissions lors du processus de délimitation, les 4 villages en question appartenaient à l’Azerbaïdjan soviétique ». En effet, plusieurs manifestations se sont multipliées à Erevan et aux alentours des villages de la région de Tavoush, notamment sous la houlette de l’archevêque Bagrat Galstanian qui est également soutenu par le siège de l’Église apostolique arménienne, ce pour quoi Nikol Pachinian a déclaré le 7 mai à l’occasion d’une conférence de presse de 4h : « Il est évident que le Catholicos de tous les Arméniens dirige aujourd’hui un mouvement politique en Arménie […] Ce scénario a déjà été présenté après les élections de 2021 : le chef du bloc « Arménie » [Robert Kocharian] a présenté un scénario sur la manière de procéder à un changement de pouvoir en Arménie à travers l’Église ».
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