Les dossiers que nous suivons : Processus de résolution du Conflit du Karabakh ; Point humanitaire et sécuritaire au Karabakh et dans le corridor de Latchin ; Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie ; Relation Géorgie – UE / US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes ; Droits de l’homme au sud-Caucase ; Diverses politiques extérieures Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.
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Suite à la réunion du groupe de travail trilatéral des vice-Premiers ministres d’Arménie, d’Azerbaïdjan et de Russie le 2 juin à Moscou marquée, selon le gouvernement russe, par «une atmosphère constructive», et qui aurait permis d’atteindre un accord commun «concernant la mise en œuvre de mesures concrètes pour rétablir et organiser la communication ferroviaire le long de la route Yeraskh – Julfa – Meghri – Horadiz» confirmé par la partie arménienne, les échanges des 4 et 5 juin entre le secrétaire du Conseil de sécurité arménien Armen Grigorian et le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais ont mis à jour des divergences persistantes. Si le premier a déclaré : «Nous avons fait quelques progrès concernant la délimitation des frontières par rapport à la carte de 1975, mais nous ne pouvons pas dire que la question est définitivement résolue», pour le second : «au lieu d’insister sur une référence spéciale à une carte de 1975, il serait plus utile que la partie arménienne commence le travail de délimitation» car selon lui «grâce à son expérience internationale, contrairement à l’Arménie, le processus de délimitation de l’Azerbaïdjan avec certains de ses voisins n’a pas été mené sur la base d’une carte spécialement sélectionnée, mais sur la base de l’analyse et de l’examen de tous les documents juridiquement significatifs [et] il [serait] également possible d’appliquer cette expérience avec l’Arménie». Le même jour, selon Armenpress, le ministre arménien des Affaires étrangères aurait déclaré : «Nous pensons que reconnaître l’intégrité territoriale de l’autre avec la carte de 1975 et entamer les négociations sur cette base serait une solution acceptable pour la République d’Arménie. Mais il n’y a pas d’accord définitif sur une carte spécifique».
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