Les dossiers que nous suivons : Situation au Karabakh ; Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie ; Relation Géorgie – UE/US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes ; Droits de l’homme au sud-Caucase ; Diverses politiques extérieures Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.
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Le Conseil européen a décidé d’accorder le statut de candidat à l’adhésion européenne à la Géorgie. C’est ce qu’a confirmé Charles Michel, le président du Conseil européen le 14 décembre via X. Cet événement a été qualifié de « jalon monumental » par la présidente Salomé Zourabishvili.
Le même jour, le Premier ministre géorgien, Irakli Garibashvili, a tenu a féliciter en premier lieu « chaque citoyen » de son pays pour ce jour qu’il a qualifié d’ « historique », avant de remercier Ursula von der Leyen, Charles Michel et Oliver Varhelyi, le commissaire européen à l’Élargissement. Il a également tenu à remercier le fondateur du parti au pouvoir « Rêve géorgien » dont il est membre, Bidzina Ivanishvili, « dont la gouvernance a [selon lui] permis cette journée, cette victoire et ce succès ». Il a qualifié de « couronnement de la gouvernance réussie » de l’équipe au pouvoir un tel événement et il a déclaré le lendemain : « ensemble nous avons vaincu les ennemis intérieurs et extérieurs de notre pays » sur la place de La Liberté de Tbilissi ponctuant son discours par un « Vive la Géorgie unie ! ».
Ce qui n’a bien sur pas été du goût du leader de l’opposition et président du MNU, Levan Khabeishvili, qui a déclaré rien de moins que son parti allait continuer « à travailler dur, à lutter encore plus fort, et avec chacun de [ses] partenaires et amis, pour vaincre le régime russe qui occupe aujourd’hui [le] gouvernement » et qui a préféré rendre hommage à Mikheil Saakashvili, fondateur de son parti, en déclarant : « il a été le principal donneur de ton sur la voie européenne, évidemment, en raison de son emprisonnement politique. La fin est proche et nous n’aurons pas de prisonniers politiques retenus en otages par les agents du Kremlin dans la Géorgie européenne ».
Preuve en est que la polarisation du climat politique géorgien qui a différé l’attribution du statut de candidat à la Géorgie n’est pas réglé, loin s’en faut!
