РусскийFrançaisEnglish
  
     
         
Blog

Processus de résolution du Conflit du Karabakh – Point de situation au 15/09/23

Les dossiers que nous suivons : Processus de résolution du Conflit du Karabakh ; Point humanitaire et sécuritaire au Karabakh et dans le corridor de Latchin ; Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie ; Relation Géorgie – UE / US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes ; Droits de l’homme au sud-Caucase ; Diverses politiques extérieures Arménie, Azerbaïdjan et Géorgie.

Pensez à vous abonner gratuitement pour avoir accès au contenu complet !

Fin juin, les autorités autoproclamées du Haut-Karabakh demandaient à l’Arménie de cesser les négociations avec l’Azerbaïdjan à Washington suite à la mort de 4 soldats tués par les forces azerbaïdjanaises. Quelle est donc la situation en cette rentrée de septembre ?

– Le «Parlement du Haut-Karabakh» a élu Samuel Charamanian, ancien chef du Conseil de sécurité de la région, comme nouveau «président du Haut-Karabakh» lors d’une session extraordinaire le 9 septembre dernier en remplacement d’Arayik Haroutiounian, démissionnaire le 1er septembre et qui l’avait nommé ministre d’État avant de quitter son poste. Raisons invoquées via Facebook pour cette démission de l’ancien banquier devenu directeur de Karabakh Gold, après avoir été en poste depuis mai 2020 : «Ma biographie et l’attitude de l’Azerbaïdjan à son égard [l’Artsakh] façonnent artificiellement un certain nombre de conditions qui soulèvent des problèmes importants en termes de construction de nos futures étapes et de conduite de politiques flexibles. En outre, la défaite de la guerre et les difficultés créées dans le pays après cela ont considérablement réduit aussi la confiance des autorités, en particulier envers le président». Plusieurs voix avaient en effet dénoncé ces derniers temps sa proximité avec le dirigeant arménien Nikol Pachinian, et il avait aussi été attaqué le 20 août par l’ancien ministre d’État et milliardaire russo-arménien (ayant abandonné la nationalité russe récemment) Ruben Vardanian, limogé en février dernier, l’accusant de ne pas tenir ses promesses de démission, 4 jours après l’irruption de miliciens armés dépendants du «ministère de la Défense» au «Parlement» et visant à défendre le président Arayik Haroutiounian contre les demandes de démission de l’opposition.

– Du côté de l’Arménie, il n’est pas inutile de souligner les prises de distances avec la Russie toujours accrues, Nikol Pachinian déclarant le 2 septembre que la dépendance du pays à l’égard de la Russie avait été une «erreur stratégique» Le ministère de la Défense a annoncé des exercices avec les États-Unis le 6 septembre, et l’Arménie a envoyé pour la première fois une aide humanitaire à l’Ukraine le 8 septembre. De surcroît le Premier ministre a envoyé le Statut de Rome de la CPI au Parlement pour ratification, ce qui lui permettrait de poursuivre l’Azerbaïdjan devant cette Cour mais contraindrait dans le même temps à arrêter Vladimir Poutine s’il venait à se rendre sur le territoire national. Ces différentes prises de positions témoignent du fait que le pouvoir arménien a clairement passé la vitesse supérieure dans l’infléchissement de sa politique pro-russe.

Vous devez souscrire à un abonnement EurasiaPeace pour avoir accès au contenu - Prendre votre abonnement

Previous Article

Diplomatie russe en Afrique et en Asie – Point de situation au 09/09/23

Next Article

Point humanitaire et sécuritaire au Karabakh et dans le corridor de Latchin – Point de situation au 15/09/23