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Le mois de mai au sud-Caucase en bref…

Équipe de veille géopolitique sud-Caucase : Morgan Caillet , Constant Henrio, et Mariam Nebieridze

Les dossiers que nous suivons : Processus de résolution du Conflit du Karabakh, Point humanitaire et sécuritaire au Karabakh et dans le corridor de Latchin, Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie, Relation Géorgie – UE / US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne, Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes, Droits de l’homme au sud-Caucase, Divers politiques extérieures arménienne, azerbaïdjanaise et géorgienne.

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Malgré une rhétorique optimiste des États-Unis et des propos à l’encontre des constatations de terrain, l’absence de progrès dans le processus de paix au Karabakh a été soulevée dès le début du mois par la partie azerbaïdjanaise. Malgré tout, une réunion trilatérale entre les dirigeants azerbaïdjanais et arménien a eu lieu à Bruxelles avec Charles Michel à la mi-mai amorçant un accord sur la reprise du transport ferroviaire vers et via le Nakhitchevan, une reprise des discussions sur les questions frontalières et l’encouragement du dialogue entre les représentants de la minorité arménienne du Karabakh et les autorités bakinoises, une démarche fortement critiquée par les autorités autoproclamées de «l ‘Artsakh» qui restent sur des positions extrême d’autodétermination et qui cherchent la réaffirmation de la Russie sur cette question. Les déclarations du Premier ministre arménien réaffirmant la reconnaissance de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan y compris sur le «Haut-Karabakh» n’ont pas modifié les positions des autorités autoproclamées de l’enclave. Le 25 mai, le Conseil économique eurasien a accueilli pour la première fois et avec l’accord de l’Arménie, le président azerbaïdjanais, ce qui a donné lieu à un échange tendu entre les deux dirigeants caucasiens au sujet du projet de «corridor du Zanguezour» même si Ilham Aliev a précisé qu’il ne s’agissait pas d’un «empiétement sur le territoire» de l’Arménie. La réunion en marge du sommet de la Communauté Politique Européenne à Chisinau a permis de mettre accessoirement en valeur la forte opposition persistante franco-azerbaïdjanaise sur ce dossier et de rendre compte d’un blocage, preuve en sont les échanges suite au discours d’Iham Aliev le 28 mai à Latchin : «un traité de paix entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie est possible s’ils disent : le Karabakh, c’est l’Azerbaïdjan ! ».

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