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VEILLE SUD-CAUCASE : du 8 octobre au 14 octobre 2022

8-14/10/2022 : La voiture de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Washington DC visée par des tirs d’armes à feu et dénonciations réciproques de rupture du cessez-le-feu au Karabakh.

Le chargé d’affaires états-unien en Azerbaïdjan a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères azerbaïdjanais le 12 octobre, suite aux tirs essuyés dans la nuit du 10 au 11 octobre par la voiture de l’ambassade d’Azerbaïdjan à Washington. Le service de presse du MAE azerbaïdjanais relate ainsi que le MAE aurait fait part de sa «grave préoccupation» et de son «insatisfaction» tout en rappelant que «la nature systématique des attaques contre les missions diplomatiques de l’Azerbaïdjan par des membres radicaux des communautés arméniennes dans des pays étrangers, y compris les attaques et les actes de vandalisme commis contre nos ambassades à Washington, Paris, Beyrouth et d’autres villes, [était] très préoccupante» et en soulignant : «la nécessité de mener une enquête appropriée sur chaque cas et d’assurer la sécurité de [ses] ambassades et diplomates au niveau approprié».

Il est noter plusieurs accusations de rupture du cessez-le-feu par la partie arménienne et par la partie azerbaïdjanaise cette semaine. Le ministère de la Défense arménien a fait part de différents tirs «en direction des positions arméniennes situées dans la partie orientale de la frontière arméno-azerbaïdjanaise » le 8 octobre, le 10 octobre, le 12 octobre et le 14 octobre. Le ministère de la Défense azerbaïdjanais a dénoncé des tirs arméniens en date du 09 octobre « en directions des colonies d’Alibayramli, d’Istisu et de Zaylik de la région de Kalbajar et de la colonie de Novoivanovka de la région de Gadabay », du 10 octobre « en direction de la colonie d’Astaf du Région de Dashkasan » ainsi qu’ « en direction de la colonie de Tazakend de la région de Dashkasan et de la colonie d’Aghbulag de la région de Tovuz », du 13 octobre « en direction des colonies Alibayramli et Istisu de la région de Kalbajar » , et du 14 octobre “en direction de la colonie Alibayramli de la région de Kalbajar », ce qui a été qualifié de «désinformation» par la partie arménienne.

10/10/2022 : Un citoyen géorgien décédé en Ukraine.

Selon le média Civil.ge, Edisher Kvaratskhelia, un combattant géorgien en Ukraine serait mort le 10 octobre et il serait officiellement le 16ème soldat géorgien mort dans ce pays depuis le déclenchement de la guerre le 24 février dernier.

11/10/2022 : Début des exercices «Aigle du Caucase 2022» conjoints entre la Géorgie, l’Azerbaïdjan et la Turquie.

Le 11 octobre ont débuté les exercices conjoints entre Géorgie, Azerbaïdjan et Turquie, appelées « Aigle du Caucase 2022 » et accueillis cette année par la Géorgie. Ceux-ci ont pour objectif selon le ministère de la Défense géorgien de «d‘approfondir la synchronisation et la coordination des capacités des forces spéciales par les unités d’opérations spéciales des Forces de défense de Géorgie, d’Azerbaïdjan et de Turquie, de partager l’expérience, d’ accroître l’interopérabilité et d’améliorer le commandement et le contrôle dans un environnement multinational». .

Ces exercices ont fait l’objet des commentaires suivants du «ministère des Affaires étrangères» d’Ossétie du sud : «En Ossétie du Sud, le processus en cours de constitution et de modernisation du potentiel militaro-industriel de la Géorgie suscite de vives inquiétudes. Dans le contexte du refus officiel de Tbilissi des obligations de non-recours à la force, la tenue d’exercices militaires à proximité immédiate des frontières de l’Ossétie du Sud est un facteur qui pourrait conduire à une déstabilisation de la situation et à une augmentation des tensions politiques dans le Caucase du Sud. Dans les conditions de turbulences actuelles dans le monde, les autorités géorgiennes doivent être conscientes que leur enthousiasme pour des exercices militaires réguliers avec la participation de troupes étrangères sape tous les efforts visant à assurer la sécurité régionale».

Les 12 et 13 octobre, le ministre de la Défense géorgien, Juansher Burchuladze, a participé à la réunion de l’OTAN à Bruxelles où il a assisté au groupe de contact sur l’Ukraine au format Rammstein, après s’être entretenu ave cle secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg. Il a également rencontré le président du Comité militaire de l’Alliance, Rob Bauer.

11/10/2022 : 334 personnes détenues en Abkhazie depuis le début de l’année pour violation de la «frontière».

Dans son communiqué de presse du 11 octobre, le « comité pour la sécurité de l’Etat » ou « KGB d’Ossétie du sud, a fait état du chiffre de 334 personnes détenues depuis le début de l’année pour violation de la «frontière» dont 125 depuis juillet 2022. Ainsi, «234 personnes ont été condamnées à une amende administrative, 3 personnes ont été expulsées de la République d’Ossétie du Sud avec sanctions, 34 personnes ont été expulsées de la République d’Ossétie du Sud […] des poursuites pénales ont été engagées contre 11 personnes, 52 personnes ont été averties».

11/10/2022 : La Géorgie élue au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU.

L’Assemblée générale de l’ONU a élu 14 membres à son Conseil des Droits de l’Homme, dont la Géorgie avec 178 votes, le 11 octobre. Ce mandat court sur la période 2023-2025. Le Conseil est composé de 47 membres. Les 13 autres postes vacants qui prennent leur mandat au 1er janvier prochain sont : Algérie, Bangladesh, Belgique, Chili, Costa-Rica, Allemagne, Kirghizstan, Maldives, Maroc, Roumanie, Afrique du sud, Soudan et Vietnam. Deux pays qui avaient présenté leur candidature n’ont pas été élus: l’Afghanistan et le Venezuela.

12/10/2022 : Les pays caucasiens et le vote de l’ONU contre l’ «annexion» des régions ukrainiennes par la Russie : 1 vote pour, 1 abstention, 1 absence.

La résolution adoptée par l’ONU à 143 voix contre l’ «annexion» des régions ukrainiennes par la Russie a été soutenue la la Géorgie tandis que l’Arménie s’est abstenue (comme 34 pays) et que l’Azerbaïdjan était absent comme 9 autres pays dont l’Iran et le Turkménistan (ainsi que le Burkina-Faso, Djibouti, le Cameroun, le Salvador, la Guinée équatoriale, Sao Tomé et le Venezuela).

12-13/10/2022 : Déclarations françaises et russes sur le règlement du conflit du Karabakh

Alors que les dirigeants arméniens et azerbaïdjanais avaient annoncé la semaine dernière être prêts à accueillir une mission d’observation de l’UE sur la zone frontalière qui les oppose, à la suite de leur rencontre à Prague en marge de la première Communauté politique européenne promue par le président français Emmanuel Macron, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé le 12 octobre, selon l’agence de presse d’État TASS relayant la teneur des discussions entre ce dernier et son homologue arménien, Ararat Mirzoyan, que l’OTSC était prête également à envoyer sa propre mission en déclarant : «Immédiatement après que l’Arménie a demandé de convoquer un sommet extraordinaire de l’OTSC, il a eu lieu, il a été décidé d’envoyer le secrétaire général de l’OTSC, chef de l’état-major interarmées en Arménie. Ils sont allés là-bas, ont apporté des recommandations, ces recommandations sont entre nos mains depuis. Ils consistent à envoyer sur le territoire de l’Arménie, à la frontière avec l’Azerbaïdjan, une mission de surveillance d’observateurs de l’OTSC ».

Le même jour, Armen Grigorian, le secrétaire du conseil de sécurité arménien, a annoncé lors d’un entretien à la télévision publique arménienne : « Nous [le conseiller américain à la sécurité nationale Jake Sullivan, le chef du département des relations extérieures de l’administration présidentielle d’Azerbaïdjan Hikmet Hajiyev à Washington D.C. et lui même le 27 septembre et les ministres des Affaires étrangères d’Arménie. et l’Azerbaïdjan à Genève le 2 octobre] avons également discuté de la « feuille de route » de l’accord de paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan et de la question de la délimitation. […] Nous avons discuté du délai pour conclure un traité de paix, à savoir avoir un accord d’ici la fin de l’année. Sur la question de la délimitation également, un accord a été conclu pour que la délimitation ait lieu avant la fin de l’année» tout en précisant que «la question du retrait complet de Les troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de l’Arménie» avait également été discutée. Il a également déclaré : « Nous n’avons aucune nouvelle sur l’OTSC qui prépare de véritables mesures pour forcer l’Azerbaïdjan à se retirer du territoire souverain de l’Arménie. Je pense que l’OTSC est déjà au courant du genre de déclarations que l’Azerbaïdjan fait dans les capitales européennes à propos de l’OTSC, je pense que l’OTSC devrait sérieusement y réfléchir. […] Nous attendons toujours une réponse de l’OTSC ».

Le président français a déclaré en direct sur France 2, le 12 octobre: «Mais vous voyez, tout est lié, sur cette frontière, qu’est ce qui se passe aujourd’hui, depuis deux ans? Vous avez 5.000 soldats russes qui sont là et qui sont prétendument des gardes-frontières. Et lors de ce conflit, il y a eu un conflit sous-jacent, la Russie a utilisé ce conflit qui datait depuis plusieurs décennies, et elle s’est immiscée dans ce conflit, elle a manifestement joué le jeu de l’Azerbaïdjan, avec une complicité turque, et elle est revenue là pour affaiblir l’Arménie qui pourtant naguère était un pays dont elle était proche. Vous le voyez, ce qui se passe là, c’est une manœuvre de déstabilisation de la Russie qui dans le Caucase cherche à créer le désordre, pour tous nous affaiblir et nous diviser».

Ces propos ont entraîné les réponses suivantes de la porte parole russe du ministère des Affaires étrangères, Maria Zakharova, par le biais de commentaires publiés le lendemain sur le site du MAE : «Nous considérons les déclarations d’E. Macron selon lesquelles la Russie aurait utilisé le conflit du Haut-Karabakh pour déstabiliser le Caucase du Sud comme scandaleuses et absolument inacceptables. De telles attaques s’inscrivent dans la ligne anti-russe de l’Occident visant à diaboliser la Russie et témoignent de tentatives de transfert de la logique de confrontation de l’Ukraine vers d’autres parties de l’espace post-soviétique, y compris le Caucase du Sud. Les allégations absurdes du président français démontrent le désintérêt de Paris pour l’établissement d’une paix durable dans la région et remettent en cause la capacité de son pays à y jouer un rôle constructif. Contrairement à la France qui, même pendant les périodes de tensions entre Bakou et Erevan, s’est limitée à des appels classiques à la paix, la Russie a concrètement contribué au règlement du conflit. […] Avec leur aide [les forces de maintien de la paix russes], 53 000 réfugiés sont rentrés chez eux, plus de 2 000 cadavres ont été remis, un total de 146 détenus ont été renvoyés et plus de 25 000 engins explosifs ont été neutralisés. […] Les tentatives de Paris d’enfoncer un coin dans les relations de la Russie avec l’Azerbaïdjan et l’Arménie, qui nous sont proches, et avec lesquelles la Russie entretient des liens durables et multiformes, sont vouées à l’échec et ne feront que déprécier davantage la réputation de la France dans la région». Elle a également commenté en ces termes le 12 octobre la perspective du déploiement d’une mission d’observation de l’UE à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan lors de son briefing hebdomadaire: «Si j’ai bien compris, il n’y a pas encore de décision formelle de l’UE sur la question. Nous le percevons malheureusement comme une nouvelle tentative de l’UE d’intervenir de toutes les manières possibles dans le règlement des relations entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, pour supplanter les efforts de médiation entrepris par notre pays». Elle a aussi commenté à cette occasion les résultats du sommet de la communauté politique européenne : «La première réunion de la Communauté politique européenne tenue à Prague a clairement confirmé le caractère idéologique et conflictuel de ce format. Ce qui frappe, c’est l’absence totale d’agenda positif et, en même temps, la possibilité de résoudre des problèmes d’un point de vue professionnel. La devise pourrait être : «nous sommes amis contre la Russie», «unissons-nous pour gronder la Russie». L’accusation anti-russe n’était pas cachée. Beaucoup, réalisant son vide, étaient sceptiques quant à cet événement. […] Les forces raisonnables en Europe comprennent qu’il est impossible de construire un nouveau système de sécurité sur le continent sans notre pays, comme le veulent les organisateurs de la Communauté politique européenne».

Le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais a qualifié les déclarations du président français de «davantage destinées à un public national, complètement unilatérales et défendant ouvertement l’Arménie» et d’ «inacceptables» dans un commentaire publié le 14 octobre qui se conclut par cette phrase : «La position unilatérale et les accusations sans fondement de la France en réponse aux tentatives de l’Azerbaïdjan d’assurer la paix, la stabilité et le développement dans la région, de normaliser des relations fondées sur le respect des principes du droit international, obligent à reconsidérer les efforts de médiation de ce pays». 

13/10/2022 : Déclarations du président azerbaïdjanais à Astana pour le 6ème sommet de la Conférence sur l’Interaction et les mesures de Confiance en Asie (CICA) et rencontre entre les MAE russe, azerbaïdjanais et arménien.

Ilham Aliev, le président azerbaïdjanais s’est rendu le 13 octobre à Astana pour le 6ème sommet de la Conférence sur l’Interaction et les mesures de Confiance en Asie (CICA) où il a prononcé un discours retranscrit sur la site de la présidence azerbaïdjanaise annonçant « Les projets d’infrastructures de transport à grande échelle mis en œuvre par l’Azerbaïdjan ont transformé notre pays en l’un des principaux centres internationaux de transport et de logistique. Au cours des neuf premiers mois de 2022, le transit par l’Azerbaïdjan a augmenté de près de 65 %. L’Azerbaïdjan contribue de manière significative au développement des corridors de transport Est-Ouest et Nord-Sud. L’Azerbaïdjan promeut activement la création du Corridor de Zangezur, qui fera partie intégrante du Corridor du Milieu » après avoir fait part des difficultés de son pays concernant la reconstruction du Karabakh en ces termes : «L’Azerbaïdjan est l’un des pays les plus minés au monde. Selon les premières estimations, pendant l’occupation, l’Arménie a posé plus d’un million de mines terrestres. Au cours des deux années qui ont suivi la deuxième guerre du Karabakh, plus de 250 citoyens azerbaïdjanais ont été tués ou gravement blessés à la suite d’explosions de mines terrestres. Les experts internationaux estiment que l’Azerbaïdjan a besoin de près de 30 ans et de 25 milliards de dollars pour résoudre les problèmes liés au déminage. Aujourd’hui, parallèlement aux opérations de déminage, l’Azerbaïdjan, avec ses propres ressources financières, entreprend des travaux de reconstruction à grande échelle dans les zones libérées. Nous avons également entamé le processus de retour des anciens déplacés internes vers leurs terres natales. Le programme appelé « Grand Retour » a commencé».

Il a également rencontré en marge de ce sommet, le dirigeant iranien, Ibrahim Raissi, réunion au cours de laquelle, selon la présidence azerbaïdjanaise, le président de la République islamique d’Iran a déclaré qu’il « avait l’intention sérieuse de développer globalement la coopération avec l’Azerbaïdjan» et les deux interlocuteurs ont noté que «l’ouverture du pont d’Agband entre l’Iran et l’Azerbaïdjan [avait] une signification à la fois symbolique et pratique». Le président azerbaïdjanais a également rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine, et les deux interlocuteurs ont insisté, selon le compte rendu du Kremlin et de la présidence azerbaïdjanaise, sur l’importance de leurs partenariats économiques en ces termes de Vladimir Poutine : «La Russie reste l’un des principaux partenaires commerciaux et économiques [de l’Azerbaïdjan]. Le chiffre d’affaires du commerce augmente : l’année dernière, il a augmenté de, je pense, de 14 %, et cette année, au cours des sept premiers mois, de plus de 7 %. Nos opérateurs économiques ont investi 4,5 milliards de dollars dans l’économie azerbaïdjanaise» tandis qu’Ilham Aliev a déclaré : « Nous sommes très satisfaits de l’évolution des relations entre nos pays. Je pense qu’ils ont atteint le plus haut niveau d’interaction alliée […] il existe également des questions liées au transport, à l’énergie et à la coopération dans le domaine humanitaire».

Les chefs d’État de la CEI se sont rencontrés le lendemain et une réunion a aussi eu lieu entre les ministres des Affaires étrangères russe, azerbaïdjanais et arménien, dernière réunion en date sous ce format depuis celle de mai 2022 à Douchanbé. Selon le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais, Djeyhoun Bayramov a rappelé qu’une réunion avait eu lieu à Genève le 2 octobre au cours de laquelle l’Azerbaïdjan a présenté les principaux éléments de l’accord de paix avec l’Arménie et qu’il «s’attend à ce que l’Arménie fournisse une réponse sur le texte». Le texte souligne «la nécessité de respecter les dispositions non mises en œuvre des déclarations de l’Arménie» et déclare : «En outre, le fait de poser des mines terrestres sur les territoires de l’Azerbaïdjan et le fait que l’Arménie n’a pas fourni de cartes des mines terrestres ont été notés comme un grave problème». Le ministère des Affaires étrangères arménien a, de son côté, souligné «la nécessité du retrait des troupes azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d’Arménie, la libération immédiate de tous les prisonniers de guerre arméniens et le respect inconditionnel du régime de cessez-le-feu».

Durant la rencontre entre le MAE arménien, Ararat Mirzoyan, et son homologue russe, Sergueï Lavrov, le 12 octobre, selon le ministère des Affaires étrangères arménien : «La nécessité du retrait immédiat des forces armées azerbaïdjanaises qui ont envahi le territoire souverain de la République d’Arménie à la suite de la récente agression de l’Azerbaïdjan et la nécessité de maintenir le régime de cessez-le-feu ont été particulièrement soulignées, et les problèmes liés à la mise en œuvre de les mécanismes internationaux de surveillance et de contrôle de la situation frontalière ont été abordés. Le ministre Mirzoyan a souligné que la partie arménienne attend la position et le soutien sans équivoque de la Russie en tant qu’allié stratégique dans le retrait des forces armées azerbaïdjanaises du territoire souverain de la République d’Arménie».

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