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Conseil de sécurité de l’OTAN : une réunion d’urgence lundi 22 septembre

Publié le 25/09/2025
3 min de lecture
Par Noémie Brunod
Europe

Le 19 septembre, après plusieurs incursions russes sur le territoire aérien de l’OTAN,  l’Estonie a annoncé que trois avions de combat russes MIG-31 avaient pénétré son espace aérien pendant une durée de douze minutes, dans la région de Vaindloo, une petite île située dans le golfe de Finlande, en mer Baltique. Suite à cet incident, l’Estonie a invoqué l’article 4 du traité de l’OTAN, en réclamant une réunion d’urgence du conseil de sécurité, qui s’est tenue le 22 septembre. Cependant, les autorités estoniennes ont déclaré qu’il n’était pas nécessaire de déclencher l’article 5, qui fait référence à la clause de défense collective de l’OTAN.

Cet incident intervient dans un contexte d’escalade des tensions sur le front oriental de l’OTAN. En effet, quelques jours plus tôt, la présence d’un drone d’attaque russe dans l’espace aérien roumain avait été signalée, de même que 19 drones russes dans l’espace aérien polonais.

Selon le ministre des Affaires étrangères estonien Margus Tsahkna, « par cette violation flagrante de notre espace aérien, la Russie porte atteinte à des principes essentiels à la sécurité de tous les membres de l’ONU. Il est donc important qu’un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU débatte de telles violations au sein de cette même instance. »

Bien que l’Estonie ait reçu le soutien des délégations européennes présentes, la Russie, quant à elle, réfute ces accusations. Le ministre russe de la Défense a par ailleurs indiqué que « ses avions de combat avaient effectué un vol prévu depuis la Carélie, à la frontière avec la Finlande, vers un aérodrome de la région de Kaliningrad, en stricte conformité avec les règles internationales relatives à l’espace aérien », dénonçant une « hystérie russophobe » selon le communiqué de presse de l’ONU.

Suite à la réunion d’urgence de l’OTAN, l’ambassadeur américain à l’ONU a affirmé vouloir défendre « chaque centimètre du territoire de l’OTAN ».

Ce changement d’approche des États-Unis face à la situation géopolitique actuelle s’est poursuivi par l’affirmation que Kiev pourrait « regagner son territoire dans sa forme originelle et peut-être même aller plus loin » face à la Russie.

De plus, à Copenhague comme à Oslo, les autorités ont signalé la présence de drones non identifiés survolant leurs aéroports, bien qu’il soit « trop tôt » pour savoir si la Russie est impliquée, a affirmé le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte.

À propos de l'auteur

Noémie Brunod

Noémie Brunod

Étudiante en troisième année de Bachelor à l’Institut Libre des Relations Internationales de Lyon, Noémie ambitionne dans son futur Master, de se spécialiser sur l'Union européenne et ses enjeux. Elle éprouve notamment un intérêt particulier pour les domaines relatifs à la sécurité et la coopération au sein de l’Union. Perfectionnant son allemand dans sa formation, elle renforce également son espagnol, et se penche sur les actualités qui impactent les pays membres.

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