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Le mois d’avril au sud- Caucase en bref…

Équipe de veille géopolitique sud-Caucase : Morgan Caillet , Constant Henrio, Léonard Monce et Mariam Nebieridze

Les dossiers que nous suivons : Processus de résolution du Conflit du Karabakh, Point humanitaire et sécuritaire au Karabakh et dans le corridor de Latchin, Conflit Abkhazie et Ossétie du sud / Géorgie, Relation Géorgie – UE / US/Russie/Ukraine et politique intérieure géorgienne, Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes, Droits de l’homme au sud-Caucase, Divers politiques extérieures arménienne, azerbaïdjanaise et géorgienne.

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Le mois d’avril a été marqué au Karabakh par la poursuite de l’enlisement du processus de paix, chaque protagoniste campant sur ses positions. L’Azerbaïdjan a fait savoir par la voix de son président le 18 avril que «Les Arméniens vivant au Karabakh devraient soit accepter la citoyenneté azerbaïdjanaise, soit trouver un autre endroit où vivre». L’Arménie a continué de dénoncer un génocide en cours et une politique de nettoyage ethnique planifiée tout en tenant un discours assez confus sur le plan du droit international à l’image de celui du Premier ministre Nikol Pachinian le 18 avril devant le Parlement, reconnaissant l’intégrité territoriale de son voisin mais critiquant en même temps une politique dite maximaliste de ce dernier. Il est à noter que le 17 avril a été nommé en Azerbaïdjan un nouveau chef du service d’État pour la mobilisation et la conscription et qu’au début du mois de nombreux exercices militaires ont eu lieu alors que le colonel général Zakir Hasanov, rencontrait le directeur de la technologie de la société turque Baykar. La partie russe a expliqué la situation à la fin du mois par l’absence de progrès de négociations sous son égide du fait d’un interventionnisme opportuniste des Occidentaux, tout en se disant «gravement préoccupée». Les visites de la ministre des Affaires étrangères française en fin de mois dans la région, qui a demandé le rétablissement de la libre circulation dans le corridor de Latchin, n’a pas changé la rivalité franco-azerbaïdjanaise désormais consommée, preuve en sont les termes exacts de son homologue : «la position affichée par la France pendant la période post-conflit n’a pas contribué au processus de paix».

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