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Yémen-États-Unis : l’évolution de l’offensive états-unienne contre les Houthis.

Les dossiers que nous suivons : Relations entre l’Iran et ses pays voisins ; Relations entre l’Iran et les Etats-Unis ; Relations entre l’Iran et les BRICS ; Relations entre la Turquie et l’Union européenne ; Relations entre la Turquie et les BRICS ; Relations entre les pays du Golfe et les États-Unis ; Géopolitique du Yémen : Entre fragmentations internes et ingérences régionales.

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Le retour d’Ansar Allah sur la liste des groupes terroristes de la Foreign Terrorist Organization (FTO) a marqué un tournant dans l’engagement de Washington au Yémen. Le 15 mars, le président Trump a annoncé sur X, le renforcement des frappes américaines sur le nord-ouest du pays, en réponse à la menace croissante des Houthis pour les routes commerciales de la mer Rouge. Il a ordonné à l’armée américaine de bombarder massivement les positions houthistes dans le nord du pays, estimant que l’opération entamée par le président Biden en décembre 2023 était trop faible. Le président a averti directement l’Iran, dans le même tweet, que tout soutien à la riposte houthie entraînerait des représailles. Dans une interview accordée à CBS, le Secrétaire d’État américain a accusé l’organisation terroriste d’avoir « frappé ou attaqué 174 navires de guerre américains » au cours des 18 derniers mois. Il a ajouté que le message du président était également adressé à l’Iran : « Ne continuez pas à les soutenir, car alors vous serez aussi responsables de ce qu’ils font en attaquant des navires de guerre et le commerce maritime mondial. »

A la suite de ces déclarations, une conversation confidentielle entre Tulsi Gabbard, JD Vance, Marco Rubio et Michael Waltz a fuité.  Par inadvertance, le conseiller à la sécurité nationale avait ajouté Jeffrey Goldberg, journaliste pour The Atlantic, dans un groupe Signal consacré à l’organisation et à l’avancement de l’offensive sur le Yémen. Le « Signalgate » a ainsi révélé non seulement le déroulement des bombardements dans les détails, mais aussi le scepticisme du Vice-Président et du Secrétaire d’Etat à l’égard de cette guerre. Vance affirme dans le groupe que seulement « 3 % du commerce américain passe par le canal de Suez [contre] 40 % du commerce européen » puis, dans le même message, suggère « que le président [n’est pas] conscient de l’incohérence de cette décision avec son message actuel sur l’Europe. »

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