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VEILLE SUD-CAUCASE – du 10 décembre au 16 décembre 2022

09-12/12/2022 : Nouveaux investissements européens dans le partenariat avec la Géorgie.

Selon le communiqué de presse du ministère géorgien de la Défense en date du 9 décembre, le Conseil de l’Union européenne a approuvé «un autre ensemble d’aides financières à la Géorgie dans le cadre de la facilité européenne pour la paix» d’un montant de 20 millions d’euros qui, pour la première fois «apportera un soutien à la Géorgie dans le domaine de la cybersécurité».

Le 12 décembre, Le commissaire européen chargé du voisinage et de l’élargissement, Olivér Várhelyi, a, pour sa part, annoncé via Twitter l’allocation de 2,3 milliards d’euros visant à créer le câble électrique sous-marin stratégique de la mer Noire entre La Géorgie et l’UE.

10/12/2022 : Déclaration critique du ministère russe des Affaires étrangères au sujet des Discussions Internationales de Genève.

Le ministère russe des Affaires étrangères a exprimé par la voix de Denis Gonchar, directeur du 4ème département de la CEI de cette institution, lors d’une interview publiée le 10 décembre par l’agence de presse TASS, son insatisfaction de prises de décision «dans les coulisses, sans consultation de tous les participants» par les coprésidents de l’ONU, de l’OSCE et de l’Union européenne qui ont «contrairement aux assurances données […] n’ont pas été en mesure d’assurer le rétablissement de l’ancien rythme de travail du format de Genève» et décidé de «faire à nouveau une pause dans les discussions, cette fois jusqu’en février 2023». Il a ainsi déclaré : «on voit bien le véritable arrière-plan de ce qui se passe : nos collègues de Washington et de Bruxelles ont décidé de mettre la géopolitique en mouvement également dans le sens transcaucasien» tout en soulignant : «l’impératif d’assurer des contacts réguliers entre les représentants officiels de Tbilissi, Soukhoum et Tskhinval [qui] devient évident dans le contexte des appels provocateurs lancés depuis Kiev et les différentes capitales occidentales aux autorités géorgiennes pour ouvrir un « deuxième front » contre la Russie en Abkhazie et en Ossétie du Sud».

Il a également fait état de l’évolution des relations bilatérales avec la Géorgie en mentionnant «le fonctionnement ininterrompu de la seule autoroute opérant entre [les deux] pays […] la construction d’un tunnel sous le col de Krestovy. […] le poste de contrôle d’Upper Lars […] en cours d’extension» soulignant la «ligne pragmatique» du gouvernement géorgien et l’augmentation de 51% du commerce entre les deux pays au cours des 10 premiers mois de 2022 et l’approche d’un record de 2 milliards de dollars.

Une interview publiée par RIA Novosti le lendemain avec le «Premier ministre» abkhaze Alexandre Ankvab a fait état de ses positions concernant une éventuelle escalade avec la Géorgie en ces termes : «nous ne baissons jamais la garde dans aucune situation, en particulier dans l’environnement actuel. En particulier lorsqu’il y avait beaucoup d’informations sur plusieurs émissaires de différents pays européens, notamment de Pologne, venant provoquer l’ouverture d’un deuxième front». Il a également avancé la fin de l’année 2024 pour la mise en service de l’aéroport de Sokhoumi et commenté la question de l’approvisionnement énergétique de la «république» en disant : « ici, nous ne pouvons pas continuer sans investissements russes, [nous devons prendre des mesures] pour qu’un investisseur russe vienne, et il doit comprendre la législation pertinente qui régit les relations juridiques dans le secteur de l’énergie. Jusqu’à présent, cette législation ne convient pas aux investisseurs russes et nous travaillons à l’améliorer» tout en défendant la volonté de l’Abkhazie de rester un «État souverain indépendant».

12-16/12/2022 : Blocage du corridor de Latchin par des militants écologistes azerbaïdjanais pro-gouvernementaux.

A partir du 12 décembre, un groupe de militants écologistes azerbaïdjanais a commencé une action de protestation à Choucha sur la route menant à Khankendi pour, selon le média Report.az, «exiger la fin de la terreur environnementale dans la région économique du Karabakh», une information également confirmée par la police locale dans la matinée, qui a également dénoncé plus tard dans la journée via Facebook le blocage de l‘autoroute reliant «l’Artsakh à l’Arménie» et en déclarant : «En violation des droits humanitaires internationaux, l’Azerbaïdjan tente de créer une catastrophe humanitaire en Artsakh. Des centaines de citoyens, dont des mineurs, ont été bloqués sur la route. Certains d’entre eux sont retournés à Goris et les citoyens qui attendaient depuis des heures sur le tronçon Stepanakert-Shushi ont été transférés à Stepanakert sous escorte d’agents de la circulation. Il est devenu impossible de transporter des fournitures médicales, des médicaments et des patients souffrant de graves problèmes de santé». Le lendemain, elle a annoncé officiellement les chiffres de «1100 civils, dont 270 mineurs» dans l’incapacité de rentrer chez eux.

Plusieurs médias locaux (Eurasianet, Ocmédia) ont relayé les informations selon lesquelles ces manifestants protestaient contre le refus des Casques bleus russes de les laisser surveiller l’activité minière d’Aghdara/Martakert tout en demandant à rencontrer le commandant des forces russes de maintien de la paix, le général Andreï Volkov, Une visite de contrôle initialement prévue le 10 décembre, suite aux pourparlers entre les représentants de l’Etat azerbaïdjanais et les forces de maintien de la paix russes les 3 et 7 décembre, a été empêchée par les habitants de la région et les employés de l’organisation minière. L’État azerbaïdjanais dénonce en effet une exploitation minière illégale dans les gisements d’or de Qizilbulaq et de cuivre molybdène de Damirli.

Le «ministère des Affaires étrangères de la République d’Artsakh» a dénoncé le même jour «une autre manifestation de la politique génocidaire de Bakou» tandis que l’ «Assemblée nationale» de la république auto-proclamée a dénoncé l’utilisation de «bombes au phosphore contre la population civile de l’Artsakh». Le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a déclaré lors de son discours prononcé à l’occasion du 4ème Forum Mondial «contre le crime de génocide» : «Aujourd’hui, nous assistons à des actions cohérentes qui rendent de plus en plus objectives les craintes que l’Azerbaïdjan organise et prépare réellement un génocide au Haut-Karabakh. Et à cet égard, je dois souligner les provocations qui ont lieu, notamment, dans le couloir de Latchin […] je dois souligner que le corridor de Latchin est un corridor de prévention du génocide, car fermer ce corridor […] signifie en fait condamner les Arméniens du Haut-Karabakh au génocide selon trois scénarios différents. Le premier scénario peut être celui de l’expulsion pure et simple des Arméniens. […] Le prochain scénario qui pourrait se jouer c’est la perte d’identité qui, je pense, est aussi un modèle possible de génocide.[…] Et le troisième scénario est l’anéantissement physique».

Le conseiller en politique étrangère du président azerbaïdjanais Hikmet Hajiyev s’est exprimé le 13 décembre lors d’un briefing à Bakou aux diplomates et attachés militaires accrédités en Azerbaïdjan durant lequel il a, selon le communiqué de presse du ministère des Affaires étrangères, déclaré : «La route de Latchin n’a pas été fermée par des manifestants azerbaïdjanais, mais par le contingent de maintien de la paix de la Fédération de Russie. Les représentants de la société civile azerbaïdjanaise tentent d’empêcher le transport illégal des ressources naturelles pillées et n’interfèrent pas avec la circulation des véhicules civils. […] Les commentaires du gouvernement arménien sur les événements qui se déroulent sur les territoires de l’Azerbaïdjan sont une indication que les revendications territoriales de l’Arménie contre l’Azerbaïdjan sont toujours en cours». Pourtant le même jour, le bulletin d’informations quotidien sur les activités du contingent russe de maintien de la paix spécifiait : «Le 12 décembre, l’autoroute Stepanakert-Goris a été bloquée par la partie azerbaïdjanaise. Le commandement du contingent russe de maintien de la paix négocie avec des représentants de l’Azerbaïdjan pour reprendre la circulation sans entrave des véhicules civils le long de la route Stepanakert-Goris»

Le 13 décembre, des dénonciations de rupture de l’approvisionnement en gaz par la partie azerbaïdjanaise ont émané via Twitter du «médiateur du Haut-Karabakh», Gegham Stepanian, et de l’ambassadeur extraordinaire de l’Arménie, Edmon Marukyan, information démentie le lendemain par la société publique azerbaïdjanaise de distribution de gaz «Azerigas» expliquant : «l’approvisionnement en gaz des territoires où sont temporairement stationnés les casques bleus russes est assuré par l’Arménie, et ces territoires ne sont pas intégrés au système d’approvisionnement en gaz de notre pays. En outre, veuillez noter que des travaux de diagnostic technique pertinents seront effectués dans les prochains jours sur la partie du gazoduc qui traverse les territoires contrôlés par l’Azerbaïdjan».

Le 14 décembre, le «président du Haut-Karabakh» Arayik Haroutiounian, a signé un décret prévoyant «la restriction du droit de liberté de circulation sur le territoire de la République d’Artsakh, […] la mise en place d’un régime spécial pour quitter le territoire spécifié. […] la protection des installations qui assurent les activités vitales de la population. […] la restriction du droit à la liberté de réunion, l’interdiction des grèves et autres manifestations. […] la création d’un quartier général opérationnel pour assurer la réalisation de ces dispositions».

Le même jour, le porte-parole du département d’État états-unien, Ned Price, a demandé via Twitter, à ce que «le gouvernement azerbaïdjanais [rétablisse] la libre circulation dans le corridor» de même que le ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères par voie de communiqué de presse, tandis que le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais a décliné par deux fois toute responsabilité concernant le blocage de la route.

Le 15 décembre, selon le média report.az, de nouvelles revendications se sont faites jour alors que le mouvement était rejoint chaque jour par de nouveaux manifestants dormant sur place, à savoir «la restauration du contrôle de toutes les institutions de l’État d’Azerbaïdjan, y compris le ministère de l’Intérieur, le Service national des frontières, le Comité national des douanes sur les terres souveraines de l’Azerbaïdjan, et l’établissement de leurs points de contrôle respectifs, en particulier à la frontière avec l’Arménie à Latchin». Le même jour, Nikol Pachinian a dénoncé une prise en otage de 120 000 personnes et la privation de leurs droit à l’éducation de 22 000 enfants, lors de ses déclarations au Cabinet des ministres tandis que le ministère des Affaires étrangères azerbaïdjanais, Djeyhoun Bayramov a de nouveau nié toute implication azerbaïdjanaise dans l’interruption de l’approvisionnement en gaz du Karabakh lors de son briefing relayé par l’APA.

Le 16 décembre, au 5ème jour de protestation, selon plusieurs médias locaux (Turan, JamNews, …), une nouvelle réunion entre représentants des ministères de l’Économie et de l’Écologie de l’Azerbaïdjan et le commandement des casques bleus russes aurait eu lieu à Khodjaly.

12/12/2022 : Déclarations des ministres des Affaires étrangères arménien et azerbaïdjanais à Bruxelles.

A l’occasion de la réunion des ministres des Affaires étrangères du Partenariat oriental à Bruxelles le 12 décembre, le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères Djeyhoun Bayramov, a réaffirmé lors de son discours que son pays était «résolu dans sa volonté de réintégrer ses citoyens d’origine arménienne résidant dans les territoires post-conflit, garantissant le même droits et libertés comme pour tous les citoyens azerbaïdjanais » tout en demandant le respect des principes d’«impartialité, [de] neutralité, [de] strict respect du droit international et [de] consentement des parties» et en dénonçant «la pratique passée de l’imitation» de l’Arménie critiquant l’absence de retrait de «ses formations armées illégales des territoires azerbaïdjanais», le retard artificiel du «rétablissement des liaisons de transport», des «provocations imprudentes le long de la frontière non délimitée de l’État à la mi-septembre», «une campagne de diffamation» et «le rôle de certains tiers pour enhardir le comportement revanchard de l’Arménie».

Le vice-ministre arménien des Affaires étrangères Paruyr Hovhannisyan a déclaré, après avoir souligné la contribution du Partenariat oriental à la «transition démocratique» de l’Arménie : «L’un des partenaires orientaux, l’Azerbaïdjan, non seulement menace continuellement d’utiliser la force contre la République d’Arménie, mais a en outre commis plusieurs actes d’agression occupant actuellement plus de 140 km2 du territoire souverain de l’Arménie. […] En outre, au cours de l’année écoulée, l’Azerbaïdjan n’a cessé de tenter de nettoyer ethniquement les 120 000 personnes restantes du Haut-Karabakh en menaçant le fonctionnement de la «route de la vie», le couloir de Lachin, convenu par la déclaration trilatérale de novembre 9, 2020. […] Par sa rhétorique belliqueuse et ses menaces de recours à la force, l’Azerbaïdjan essaie de faire faire des concessions à l’Arménie. À cet égard, je voudrais souligner que l’Union européenne et ses États membres, qui visent à contribuer à la sécurité de notre région, devraient tracer certaines lignes rouges».

Le 15 décembre, de nouvelles accusations réciproques de rupture de cessez-le-feu sont intervenues, le ministère de la Défense arménien dénonçant des tirs azerbaïdjanais «vers les positions de combat arméniennes de Norabak et Srashen» et le ministère de la Défense azerbaïdjanais dénonçant des tirs «dans les directions des colonies de Yellija et de Zaylik de la région de Kelbajar et de la colonie d’Ahmadli de la région de Latchin» en date du 14 décembre et «en direction de la région de Khojavand» le 15 décembre par un «détachement armé arménien illégal», une accusation renouvelée le 16 décembre concernant des tirs «en direction de la colonie de Goyalli dans la région de Gadabay et de la colonie de Zaylik de la région de Kelbajar».

13/12/2022 : Deux combattants géorgiens tués en Ukraine.

Selon Civil.ge, qui tiendrait cette information directement du ministère de la Défense géorgien, deux nouveaux combattants géorgiens auraient été tués en Ukraine près de Bakhmut le 13 décembre, ce qui porterait à 28 personnes le «nombre officieux de citoyens géorgiens tués au combat en Ukraine depuis l’invasion russe le 24 février 2022».

13/12/2022 : Mikheïl Saakashvili accusé de «simulation» et d’«entrave» à l’activité des médecins par le ministre de la Justice géorgien.

Au cours d’une interview sur la chaîne de TV Rustavi 2, le 13 décembre, le ministre géorgien de la Justice, Rati Bregadze, a déclaré que Mikheïl Saakashvili, l’ancien président emprisonné et soigné à la clinique Vivamedi depuis le 12 mai dernier, entravait l’activité des médecins mais aussi celles de la Cour, en se livrant à «certaines simulations», ce pour quoi il existait des «preuves correspondantes» et qu’il serait contraint de dévoiler certaines images si cette pression pour obtenir sa libération ne cessait pas. Cet avertissement a été mis à exécution via facebook par le Service pénitentiaire spécial le 14 décembre, ce qui a été qualifié d’ «infraction pénale» par l’avocat de Mikheïl Saakashvili.

Le 14 décembre, selon plusieurs médias locaux (Civil.ge, Mtavari TV, Agenda.ge) l’avocat du principal concerné, Shalva Kachapuridze, a annoncé que l’ancien président avait entamé une grève de la faim le jour même pour s’être vu refuser d’assister à son audience au Tribunal en visioconférence pour des raisons techniques. Cette audience devait poursuivre les délibérations concernant une éventuelle suspension ou report de sa peine. Plus tard, il aurait annoncé avoir suspendu cette grève à la demande de plusieurs eurodéputés auxquels il aurait déclaré : «Je ne suis pas malade parce que je n’ai pas mangé à dessein, mais parce que je suis empoisonné».

Selon le communiqué de l’ambassade états-unienne en Géorgie, L’ambassadrice Kelly Degnan a répondu le 15 décembre à ce sujet aux médias à l’occasion de la conférence nationale sur l’égalité des sexes en disant : «Le gouvernement a la responsabilité de veiller à ce que ses droits humains soient respectés, qu’il reçoive les soins médicaux et psychologiques dont il a besoin et qu’il bénéficie d’un procès équitable. Fondamentalement, c’est la responsabilité du gouvernement». Le chef de la délégation de l’UE en Géorgie, Pawel Herczynski, aurait, selon Civil.ge, déclaré dans des termes similaires qu’il incombait aux autorités géorgiennes de «s’assurer que tous ses droits [soient] pleinement respectés, ses droits en tant que prisonnier, mais aussi ses droits en tant qu’accusé» et qu’au 21ème siècle, «dans un endroit aussi avancé que Tbilissi, il [était] difficile de comprendre pourquoi il n’était pas possible pour [Mikheïl Saakashvili] de comparaître devant le tribunal». Le 15 décembre, le ministère ukrainien des Affaires étrangères a également publié une déclaration pour exprimer ses préoccupations par rapport à «la détérioration significative de l’état de santé du citoyen ukrainien Mikheïl Saakashvili» et demandant à la Géorgie d’accéder à la demande de report de sa peine afin de le transférer dans une clinique européenne ou états-unienne.

13/12/2022 : Le Consortium de développement Anaklia répond aux velléités du Premier ministre de participation étatique à hauteur de 51% dans le projet de port en eau profonde.

Le Consortium de développement Anaklia a répondu le 13 décembre via Facebook aux propos du Premier ministre Irakli Garibashvili, le 12 décembre, relayés par des médias locaux (Civil.ge, Ru.Netgazeti.ge) et selon lesquels le port en eau profonde serait construit : «avec la participation du gouvernement, qui en détiendra ensuite 51 %» et qu’ «un concours international [serait] annoncé pour sélectionner les partenaires et les entreprises qui participeront au projet». Selon lui, Badri Japaridze et Mamuka Khazaradze – les fondateurs de TBC Bank qui faisait partie du consortium et le parti d’opposition «Lelo pour la Géorgie» auraient «manqué à leurs obligations» en dépensant 3 millions de dollars pour le projet mais en n’attirant qu’un total de 20 à 25 millions de dollars de la part des investisseurs.

Le consortium a fait ainsi état d’ «une série de fausses déclarations» sur le projet en rappelant que le différend entre le Consortium et le gouvernement géorgien sur le projet était actuellement en arbitrage à la Chambre de commerce internationale de Genève. Il a ainsi déclaré au sujet de la participation étatique à hauteur de 51% : «C’est le genre de processus de privatisation et de concession corrompu et trompeur qui a été tenté en Géorgie et dans les autres pays de l’ex-Union soviétique dans les années 1990 […] aucun investisseur sérieux et aucune institution financière internationale ne participera ou ne prêtera à un projet majeur comme celui-ci s’il est majoritairement contrôlé par l’État géorgien, en particulier compte tenu du manque de fiabilité démontré de l’État géorgien en tant que partenaire dans de nombreuses analyses de rentabilisation».

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