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Relations Iran-BRICS – Point de situation au 30/10/2024

Les dossiers que nous suivonsL’Iran et les BRICS, Les relations de l’Iran avec ses pays voisins

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Du mardi 22 au 24 octobre s’est déroulé à Kazan le 16ème sommet des BRICS+ . La thématique de la rencontre entre une trentaine de chefs d’Etats ayant été conviés avait pour intitulé : « Renforcer le multilatéralisme pour un développement et une sécurité juste au niveau mondial ». Cette formule, présentée dans une déclaration commune d’une trentaine de pages et faisant acte des positions réformatrices et contestataires vis-à-vis des institutions internationales et des Etats occidentaux, aborde un large spectre de domaines avec pour objectif de mettre en avant les positions communes des différents chefs d’Etats. Cette édition marque entre autre l’intégration officielle de nouveaux membres : l’Egypte, l’Iran, les Emirats Arabes Unis, l’Arabie Saoudite, et l’Ethiopie.

A ce titre, la République Islamique d’Iran a été représentée par le président Masoud Pezeshkian, accompagné du ministre de l’Economie et des Finances Abdolnaser Hemmati, le ministre du Pétrole Mohsen Paknejad, ainsi que le chef du bureau présidentiel et le vice-président des Affaires Publiques.

Quelques jours avant le début du sommet, le chef de l’inspection générale de la République Islamique Zabihullah Khodaiyan avait présenté quelques perspectives et les objectifs prioritaires que la délégation iranienne souhaitait mettre en avant durant le sommet : « Si une coordination et une coopération globales entre les pays membres du groupe BRICS sont formées dans divers secteurs économiques, politiques, culturels, sociaux et de médiation, il sera possible de traiter avec de nombreuses politiques expansionnistes et des velléités maximalistes des États-Unis et de leurs allies ». Ce positionnement mettant l’accent sur la contestation des sanctions américaines et la politique étrangère de ses alliés, tel que les membres de l’OTAN et Israël, coïncide avec les aspirations économiques proposées durant le sommet, à savoir la « dédollarisation » du commerce international. Le président Masoud Pezeshkian a appelé les pays présents au sommet de Kazan à investir d’avantage de fonds et favoriser l’intégration de nouveaux membres au sein de la New Development Bank, considérée comme l’institution financière de référence des BRICS+ depuis 2014. Aussi, le 26 octobre soit deux jours après la fin du sommet, le Ministre de l’Economie et des Finances a annoncé avoir entamé des négociations avec le président de la NDB Dilma Roussef, également présent à Kazan, afin d’entamer un processus d’intégration de la République Islamique d’Iran au sein des propriétaires de la banque d’investissement. L’intérêt prioritaire mis en avant par un message d’Abdolnaser Hemmati sur son compte Telegram, et de favoriser l’utilisation de cette banque comme alternative à des institutions telles que la Banque Mondiale et le FMI.

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