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Turquie–UE : Visite de Sánchez Amor en Turquie

Les dossiers que nous suivons : Relations entre l’Iran et ses pays voisins ; Relations entre l’Iran et les Etats-Unis ; Relations entre l’Iran et les BRICS ; Relations entre la Turquie et l’Union européenne ; Relations entre la Turquie et les BRICS ; Relations entre les pays du Golfe et les États-Unis ; Géopolitique du Yémen : Entre fragmentations internes et ingérences régionales.

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Le 30 mai, Nacho Sánchez Amor, Rapporteur permanent du Parlement européen pour la Turquie, a rendu visite à Ekrem İmamoğlu, maire emprisonné d’Istanbul, dans la prison de haute sécurité de Silivri, près d’Istanbul. Cette visite marque « la première visite d’un représentant d’une institution de l’Union européenne et la deuxième visite officielle internationale reçue par İmamoğlu depuis son arrestation le 23 mars 2025 », la première ayant été celle d’une délégation du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l’Europe. Lors de cette rencontre, Sánchez Amor a transmis « la forte solidarité exprimée par le Parlement européen concernant l’affaire İmamoğlu » et a souligné que le Parlement « a condamné l’arrestation et la destitution d’İmamoğlu dans son récent rapport sur la Turquie ».

Dans une déclaration à l’issue de la visite, Nacho Sánchez Amor a affirmé que « ma présence ici n’est pas qu’un simple geste symbolique, mais une démonstration claire de l’engagement ferme du Parlement européen à ne pas détourner le regard face à l’érosion alarmante de l’État de droit et des libertés fondamentales en Turquie ». Il a ajouté qu’« İmamoğlu doit être libéré, car il est évident que le harcèlement judiciaire et les attaques qu’il subit depuis des années sont motivés politiquement ». Selon lui, « son cas est un exemple flagrant de la manière dont les autorités turques actuelles entraînent le pays vers un modèle de plus en plus autoritaire ».

Le Rapporteur a également mis en lumière les implications plus larges de cette situation pour les relations entre l’UE et la Turquie. Il a rappelé que « la Turquie revêt une importance stratégique pour l’UE – en tant qu’allié de l’OTAN et partenaire clé dans de nombreux domaines » mais a averti que « si la Turquie continue sur cette voie de régression, elle ne fera que s’éloigner davantage de l’UE, sapant la confiance indispensable à toute coopération approfondie, que ce soit dans le commerce, la sécurité ou d’autres secteurs».

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