Les dossiers que nous suivons : Relations entre l’Iran et ses pays voisins ; Relations entre l’Iran et les Etats-Unis ; Relations entre l’Iran et les BRICS ; Relations entre la Turquie et l’Union européenne ; Relations entre la Turquie et les BRICS.
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À la suite de plusieurs semaines d’échanges de messages et de lettres entre l’Iran et les États-Unis, des négociations indirectes, facilitées par Oman en tant que médiateur, ont débuté samedi 12 avril à Mascate. Steve Witkoff a été envoyé comme émissaire spécial américain pour l’Asie de l’Ouest afin de rencontrer le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi. Alors que le président Trump avait proposé des négociations directes dans une lettre transmise le 12 mars via les Émirats arabes unis, l’Iran n’a accepté que des pourparlers indirects, estimant que l’approche actuelle de Washington — fondée sur une pression maximale et des menaces militaires — était incompatible avec une diplomatie sincère. Abbas Araghchi a récemment confirmé, dans un article publié par The Washington Post le 8 avril 2025, que l’Iran avait bien proposé et accepté des négociations indirectes, mais non directes. Selon The Tehran Times, les échanges se dérouleront par écrit, le ministre omanais des Affaires étrangères jouant le rôle d’intermédiaire.
Cette décision reflète la profonde méfiance et le scepticisme de Téhéran à l’égard des intentions de l’administration américaine, fondés sur l’expérience passée et la campagne de pression maximale qui a précédé toute tentative de dialogue. Araghchi s’est interrogé sur la volonté réelle du président Trump : souhaite-t-il véritablement être retenu par l’Histoire comme celui qui aura déclenché une nouvelle guerre catastrophique et coûteuse dans la région, à l’image de celles en Irak et en Afghanistan ?
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