Grozny, 12 septembre 2024
Au théâtre Khanpashi Nuradilov, au cœur de la capitale tchétchène, le célèbre réalisateur russe Nikita Mikhalkov est accueilli par une pluie d’applaudissements. Malgré les années qui passent, son visage, orné d’une moustache grisonnante, demeure inchangé. Le temps d’une représentation, Mikhalkov endosse à nouveau le rôle du juré qu’il interprétait dans son film 12, dont la pièce actuelle constitue une adaptation. Tout semble ordinaire : un artiste russe de renommée internationale, proche du pouvoir fédéral, traverse le Caucase pour présenter une version théâtrale de son film à succès.
Cependant, une phrase résonne, prononcée avant sa prestation tchétchène. Une phrase qui aurait pu passer inaperçue, mais qui mérite une attention particulière :
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