Les dossiers que nous suivons : Relations Arménie – Azerbaïdjan ; la Géorgie entre influence russe et aspirations occidentales ; Conflit Géorgie / Abkhazie et Ossétie du sud ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes, Droit de l’homme au sud-Caucase.
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Contexte électoral et premières réactions
Le 26 octobre 2024, à la fermeture des bureaux de vote en Géorgie, des sondages de sortie de vote divergents ont incité le parti au pouvoir, Georgian Dream (GD), et l’opposition à se déclarer chacun victorieux. Bidzina Ivanishvili, président honoraire de GD, a affirmé que le parti allait rester prédominant, envisageant un avenir prospère pour la Géorgie sous sa gouvernance. Parallèlement, les leaders de l’opposition, telle Tina Bokuchava de l’UNM-Unity, ont célébré une « victoire symbolique » de l’aspiration européenne. Mamuka Khazaradze de Strong Georgia a qualifié cette élection de rejet du « gouvernement pro-russe », alors que Giorgi Gakharia de For Georgia a appelé à la prudence, mentionnant les marges d’erreur et encourageant l’attente du décompte final.
Rapport préliminaire de l’OSCE et conclusions sur le processus électoral
L’OSCE a rendu un rapport soulignant la polarisation et des préoccupations sur l’impact de lois récentes sur les libertés fondamentales. Malgré une campagne généralement libre, des pressions persistantes sur les électeurs du secteur public ont suscité des inquiétudes quant à l’intégrité du scrutin. L’OSCE déplore des modifications législatives, depuis 2020, qui déstabilisent le cadre juridique au profit du parti au pouvoir, créant un déséquilibre dans le financement de campagne. Le jour du vote, des incidents d’intimidation et un manque de transparence dans le processus de comptage ont été signalés, minant la confiance des électeurs dans les institutions.
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