Les dossiers que nous suivons : Relations Arménie – Azerbaïdjan ; la Géorgie entre influence russe et aspirations occidentales ; Conflit Géorgie / Abkhazie et Ossétie du sud ; Problématiques énergétiques, commerciales et de transport sud-caucasiennes, Droit de l’homme au sud-Caucase.
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Rapport de la commission européenne et réactions de la classe politique
Le 31 octobre, Shalva Papuashvili, président du Parlement géorgien, a salué le rapport de la Commission européenne sur l’élargissement, affirmant que la Géorgie progresse vers l’intégration à l’UE malgré des désaccords sur certaines lois, notamment celles sur l’influence étrangère et les valeurs familiales. Face aux accusations de fraude électorale, il défend la légitimité des élections, reprochant à l’UE de politiser les résultats et soulignant le choix des électeurs en faveur de Georgian Dream (GD).
L’opposition, en revanche, critique GD pour ses actions jugées contraires aux valeurs européennes. Nika Gvaramia (Ahali) et Tina Bokuchava (UNM) estiment que le gouvernement, influencé par des politiques pro-russes, compromet l’intégration européenne. Ana Natsvlishvili (Strong Georgia) appelle à une non-reconnaissance internationale des élections tandis que Teona Akubardia (For Georgia) insiste sur l’urgence de réformes démocratiques.
De sérieux doutes sur les résultats officiels
Avec GD en tête à 54,23 %, les élections parlementaires du 26 octobre ont déclenché de vives contestations. Le 1er novembre, Edison Research a mis en doute la validité des résultats, notant un écart de 13 points entre ses sondages de sortie d’urnes (40,9 % pour GD) et les résultats officiels (54 %). Cet écart, selon Rob Farbman, suggère des manipulations locales, notamment en zones rurales, indiquant des pratiques de mobilisation et des écarts statistiquement inexplicables.
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