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Formation – Lutte contre le blanchiment de capitaux

Lutte contre le blanchiment de capitaux


Ce cycle de cours introductif se propose d'identifier les éléments, les cycles et les caractéristiques du blanchiment de capitaux en décryptant l'évolution et la sophistication des schémas et en s'appuyant sur les multiples scandales, des plus anciens aux plus récents. La lutte contre le blanchiment de capitaux a fait l'objet de nombreuses études et dispose aujourd'hui d'un cadre juridique étoffé au niveau international et national. La combinaison des aspects théoriques et pratiques offre une nouvelle grille de lecture pour les évaluations des risques de blanchiment et les principaux éléments d'un solide programme de prévention et de détection.

Aperçu

Objectifs pédagogiques

Programme détaillé

Le blanchiment de capitaux est un phénomène ancien qui se retrouve sur tous les continents et mêle légendes, activités économiques et criminelles, des blanchisseries d’Al Capone aux techniques actuelles les plus élaborées. Phénomène mouvant, parfois difficile à appréhender, le blanchiment de capitaux n’a fait l’objet d’une définition, d’études et d’analyses approfondies que relativement récemment. Dans le sillage de la crise financière de 2008, les scandales successifs liés au blanchiment de capitaux ont révélé des similitudes dans les schémas. Le cycle de blanchiment est ainsi constitué de trois principales étapes – le placement, l’empilement et l’intégration – qui se retrouvent dans toutes les affaires et permettent de suivre un fil conducteur. Les ramifications sont souvent tentaculaires et puisent leurs sources dans de multiples pays. L’histoire du blanchiment doit être comprise et interprétée dans le temps long, et l’étude des grandes étapes offre une grille de lecture renouvelée permettant de mieux saisir les conséquences, les impacts et les enjeux d’aujourd’hui.

Les schémas de blanchiment sont très variés, des plus basiques aux plus sophistiqués. L’échelle, l’étendue, les méthodes, le caractère transnational, le secteur d’activité, l’imbrication des activités légales et illégales, l’intégration des flux financiers illicites dans le tissu économique sont autant d’éléments à prendre en compte pour disposer d’une vue d’ensemble des multiples typologies identifiées. Les acteurs économiques (banques, institutions financières, casinos, professions juridiques et commerciales) et les produits et services distribués (transferts de fonds, cartes de crédit, ventes) sont analysés dans leur statut de vecteur et de facilitateur des opérations de blanchiment, à différents niveaux du cycle.

Les infractions de blanchiment et les violations de l’intégrité et de la probité observées dans de nombreux secteurs de l’économie ont des conséquences délétères sur les Etats, les sociétés, les citoyens, le développement et la croissance. Les conséquences du blanchiment sont aujourd’hui mieux identifiées grâce à des mesures, des indicateurs, des rapports et des actions de sensibilisation. Analyser les effets du blanchiment à la lumière de ces données et de ces schémas identifiés permet de mieux comprendre la nature de ces infractions, communiquer sur les impacts et diffuser une meilleure connaissance des enjeux de lutte contre le blanchiment.

La mise en place de nombreuses agences et organisations (FATF, Egmont, Wolfsberg…) spécifiquement en charge de la lutte contre le blanchiment a permis de mieux connaître la dimension économique, juridique, criminelle et sociale des phénomènes de blanchiment. Les standards, les conventions et lois internationales ont posé les bases d’un référentiel commun. Ces agences et ces outils réunissent des Etats très divers tant au niveau de leur taille, de leur population, de leur poids économique et de leur influence, et résultent par conséquent de compromis politiques, arrachés parfois de haute lutte. Tour à tour, les organisations, les Etats, puis les entreprises ont progressivement intégré ces nouveaux cadres dans leurs systèmes et se sont dotés de structures internes de plus en plus élaborées. Comprendre les fondations et les principes qui sous-tendent la création de ces organisations et la promulgation de ces référentiels et conventions permet de mieux s’approprier les mécanismes développés et les actions entreprises au niveau national et international dans la lutte contre le blanchiment.

Mener à bien une évaluation des risques de blanchiment nécessite de maîtriser les concepts, la méthodologie et les pratiques propres au cheminement et aux étapes d’une cartographie des risques. Etablir un modèle des risques de blanchiment, définir des scores, identifier les risques au niveau des clients, des comportements, des pays, des produits et des services sont des étapes indispensables pour reconnaître les signaux d’alerte et établir une cartographie des risques qui liste l’ensemble des risques en fonction de l’impact et de la probabilité de leur survenance. Partie intégrante de la prévention, de l’anticipation, de l’identification et de la gestion des risques de blanchiment, l’évaluation est un outil efficace et indispensable pour toutes les entreprises, associations et organisations.

Les éléments d’un programme de lutte contre le blanchiment comprennent des politiques, des procédures, la due diligence, un cadre de contrôle et la mise en place d’une organisation interne au sein des entreprises. La lutte contre le blanchiment réunit de nombreuses professions dont le rôle, les responsabilités, le positionnement, la communication et la formation se sont structurés au cours des dernières années. La coordination et l’imbrication de ces éléments sont essentielles pour relever les défis de la lutte contre le blanchiment, au cœur des préoccupations de la société.

Évaluation

QCM – coefficient 1 (1 QCM de 10 questions pour chaque séance de formation).

Dissertation (pour les étudiants) OU Note d’analyse (pour les professionnels) coefficient 3.

Important :

Une attestation de suivi de formation est systématiquement délivrée aux stagiaires. Seule la réussite aux épreuves d’évaluation par le formateur permet la délivrance de l’attestation de réussite.

EurasiaPeace propose systématiquement deux sujets de dissertation pour les étudiants.  Des sujets de notes d’analyse sont proposés par les professionnels eux même et validés par le formateur et EurasiaPeace. Tous ces rendus finaux doivent comprendre entre 16 et 20 000 caractères (6,5 à 8 pages) et le délai de rendu est de 1 mois à partir du dernier jour de formation.

Toute absence non justifiée à une séance de formation est sanctionnée d’un retrait de 2 points sur la note d’évaluation finale. 

 

Modalités et contact

Contactez-nous à l’adresse suivante : formations@eurasiapeace.org

Accessibilité

EurasiaPeace s’engage à favoriser l’accès à ses prestations aux personnes en situation de handicap. Pour tout besoin spécifique en terme d’accessibilité, veuillez adresser un mail à notre référent Handicap et Formation, Morgan Caillet, à l’adresse suivante : formations@eurasiapeace.org

Budget

Cette formation de 10h est à 375€ pour les particuliers et à 800€ pour les entreprises. 

Une réduction de 25% est appliquée aux particuliers abonnés à EurasiaPeaceAbonnez-vous pour 12€ par an ! Et demandez votre code promo à l’adresse suivante: formations@eurasiapeace.org 

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